Un député demande au ministre du logement de créé un - 25/11/2022

L'idée du diagnostic humidité n'est pas nouvelle. Celle de la qualité de l'air intérieur non plus. Ne pourrait-il pas être possible de lier les deux ? 

Bastien Marchive est député de la 1ʳᵉ circonscription dans les deux-Sévres, et vient d'interpeller le ministre chargé de la Ville et du logement sur la pertinence d'un « diagnostic humidité ». Selon l'INSEE  20% des logements seraient concernés par une humidité trop importante sur les murs et 8,5% sont sujets à des infiltrations d'eau. Les conséquences pour la santé sont principalement dans l'ordre :

  • Les maladies respiratoires dont l'asthme et la bronchite, et la sinusite.  Un enfant qui vit dans un logement humide possède 1,5 à 3 fois plus de risques de développer une maladie respiratoire. 
  • Les douleurs articulaires qui se déclarent le plus souvent chez les personnes âgées. 
  • Les problèmes de circulation des liquides organiques si l'humidité est associée à la chaleur. 
  • Les conjonctivites. 
  • Les troubles du sommeil. 

Dans le cadre de la vente, afin de prémunir l'acquéreur d'un éventuel vice caché qui pourrait se solder par une action judiciaire « souvent longue et couteuse» le député demande au ministre du Logement quels sont les dispositifs que l'État pourrait mettre en place pour fournir une information exhaustive sur la présence d'humidité dans l'habitation. La démarche pourrait tout aussi bien s'inscrire dans l'anticipation d'imprévus qui apparaitrait lors de travaux de rénovation énergétique. 

Humidité du logement

Quelles sont les causes de la présence d'humidité dans les logements ? 

La présence d'humidité dans un logement est rarement causée par un seul facteur. Mis à part une infiltration qui n'est pas toujours évidente à détecter, une remontée capillaire, un dégât des eaux ou encore une ventilation insuffisante peuvent parfaitement provoquer un taux d'humidité trop important pour avoir un air sain. 

La ventilation.

Un logement doit être ventilé de façon régulière afin de renouveler l'air intérieur. Pour cela, il existe différents types de systèmes.

  1. La ventilation naturelle qui fonctionne par convection. L'air chaud monte et génère un tirage naturel. L'air entre par les pièces les plus froides et est dirigé vers les pièces les plus chaudes qui sont généralement les pièces les plus humides que sont les cuisines et les salles d'eau. Pour fonctionner correctement, la ventilation naturelle nécessite une amenée d'air en partie basse et une évacuation en partie haute. L'efficacité de ce type de ventilation est contrariée par les mauvaises conditions météo. 
  2. La ventilation mécanique permet un renouvèlement permanent de l'air intérieur. La ventilation simple flux peut être divisée en deux catégories. La VMC autoréglable qui ne réagit pas aux conditions d'humidité, et la VMC hygro A ou B. L'hygro A règule la sortie d'air en fonction de l'humidité, et la B en fonction de l'arrivée et de l'extraction. 

 

Les remontées capillaires.

Il s'agit de l'humidité du sol qui remonte par les murs porteurs. Compte tenu de la nature des matériaux des murs, la présence d'humidité peut être plus ou moins importante. Votre diagnostiqueur pourra alors contrôler à l'aide d'un humidimètre et vous indiquer si le mur doit être traité. Les désordres remarqués sur des murs victimes de remontées capillaires sont les plâtres et les enduits qui se détériorent, les revêtements qui cloquent, les bois qui pourrissent, et quand les murs sèchent l'apparition de sels minéraux (sulfates et nitrates). Les traitements des remontées capillaires sont souvent lourds à mettre en œuvre. 

 

Le dégât des eaux. 

Un dégât des eaux peut imbiber les planchers ou murs. Il arrive que ce soit des micro fuites invisibles qui généreront des désordres comme des moisissures ou des champignons sous les doublages. 

 

L'infiltration. 

Une tuile cassée ou déplacée, un cadre de fenêtre mal jointé et c'est l'infiltration assurée. La cause est généralement identifiée rapidement. 

 

La condensation. 

C'est un phénomène que l'on rencontre même dans des logements bien ventilés. La condensation provient d'un effet de paroi froide. Si vous voyez des gouttelettes se former sur un mur ou une paroi, il y a de fortes chances pour que vous ayez détecté l'endroit le plus froid de la pièce. Le diagnostiqueur saura vous donner tous les conseils pour éliminer cette source d'humidité. 

 

Moisissure au microscope

 

Quelles sont les recommandations possibles ? 

En fonction de la cause identifiée des travaux plus ou moins lourds sont à envisager. Mais, attention, traiter un mur sans précaution peut se révéler très néfaste. Les actions palliatives peuvent créer des désordres encore plus dangereux pour le bâti, surtout dans les constructions anciennes. Avant d'entreprendre des travaux lourds, commencez par vérifier les points suivants :

  • Aérez vos pièces au quotidien pendant au moins 10 minutes, sans oublier les pièces d'eau. 
  • Nettoyez régulièrement les bouches d'aération d'entrée et de sortie d'air. 
  • Vérifiez les étanchéités de vos fenêtres, murs et couverture.
  • Installez des plantes déshumidifiantes (Fougère, Spathuphyllum, les Népenthes, le palmier nain, les cactées, les orchidées, 
  • Vérifiez le détalonnage de vos portes intérieures. 
  • Ne faites pas sécher votre linge à l'intérieur. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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