La VMC et le DPE. - 28/05/2022

La VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) est un équipement qui a été généralisé dans les logements dans le milieu des années 80. Ce sont les exigences des normes d’isolation thermiques qui ont amenées les constructeurs à rendre plus étanches les logements et pour éviter les risques de condensation et les ont amenés à installer des systèmes de ventilation. Les logements anciens qui en sont dépourvus assuraient le renouvellement de l’air intérieur par des défauts d’étanchéité, l’ouverture des fenêtres ou des bouches d’aération dont les amenées se faisaient en partie basse et l’évacuation en partie haute par convection naturelle

La première expérience française à grande échelle sur des logements a eu lieu dans le début des années 60 par le CSTB (Centre scientifique et Technique du Bâtiment) . La législation fixera dès le début des années 80 des standards de ventilation générale avec des débits minimaux et modulés et un peu plus tard les systèmes hygroréglables.

Les systèmes de ventilation des logement sont pris en compte dans le calcul du Diagnostic de Performance Energétique.

Les différents type de VMC Simple flux

Nous avons aujourd’hui plusieurs types de VMC, et il devient parfois compliqué de savoir quelle est le type de VMC installé dans son logement. 

Le système le plus répandu est la VMC Simple flux.  Par principe cette installation crée une dépression dans les pièces humides (salle de bain, wc, cuisine… ) Des bouches d’extraction situées en partie haute de la pièces sont raccordées à un extracteur motorisé qui aspire l’air humide qui ne circule pas naturellement et l’expulse à l’extérieur. La dépression ainsi créée force l’air extérieur à pénétrer par les entrées d’air installées dans les pièces sèche et à circuler par les ouvertures des pièces humides par un espace aménagé entre le sol et le bas de la porte de celles-ci.

Schéma VMC Simple flux

VMC Simple flux 1

Les VMC simple flux se partage en 2 catégories. Les simples flux autoréglables et les simple flux hygroréglables .

Les simples flux autoréglables

C’est le système le plus simple et le plus économique. Il ne tient pas compte des concentrations d’humidité interne ou externe au logement. Le débit d’air est constant et les occupants peuvent en général le moduler par un commutateur de vitesse du ventilateur.


 

Les Simples flux Hygroréglables

Il existe deux types de VMC simple flux Hygroréglables.

La simple flux hygroréglable type A

La VMC simple flux Hygro A fonctionne comme une VMC classique avec une extraction continue de l’air vicié, mais elle mesure l’humidité de celui-ci et fait varier le débit en fonction du taux d’humidité. Cette variation est pilotée par les bouches d’extraction .


 

La simple flux hygroréglable type B

La VMC simple flux Hygro A fonctionne comme une VMC hygroréglable type A mais les entrées d’air sont réglables en fonction de l’humidité de l’air.


 

VMC double flux

C’est sans doute le système le plus efficace mais aussi le plus complexe à mettre en œuvre.

La VMC double flux fonctionne sur le principe de séparation des circuits d’air entrant et sortant. Elle est équipé d’un échangeur thermique qui en période de chauffe récupère les calories de l’air sortant du logement pour réchauffer l’air entrant avant de l’insufflé dans les pièces. En été par le même phénomène d’échange de calories elle rafraichit le logement.  Un système bypass intégré permet de shunter l’échangeur lorsque les conditions le requiert par exemple la nuit en été lorsque l’air extérieur est frais.


Schèma VMC double flux

 

La VMC est-elle la ventilation la plus performante pour le DPE ?

A la différence de la ventilation par ouverture des fenêtres, qui est intermittente,  les VMC simple flux sont permanente. Elles génèrent un renouvellement d’air continu et en période de chauffe un apport d’air frais qu’il faut réchauffer pour maintenir la température de confort. Sur les logements de petite surface, ce paramètre pénalise la VMC et même la double flux peine à arriver au niveau de l’ouverture des fenêtres, alors que pour les surfaces supérieures à 100 m² le gain est indéniable. Pour la double flux le gain peut atteindre aisément 40 kWh /m².an. Cependant, la question ne se pose pas ainsi pour tous les biens construits à partir de la dernière moitié des années 80, puisque tous les logements doivent en être équipés. 


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